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  • Photo du rédacteurRomain Larue

LA TÊTE / LE CORPS / LA TÊTE



Nous avons tous déjà dit « je dois penser à autre chose » lorsque qu’une pensée nous empêche de nous concentrer, nous met mal à l’aise ou nous empêche de dormir.

Et je pense que nous avons tous déjà remarqué que… ça ne fonctionne pas ou pas très longtemps.

Ce résultat vient en partie du fait que ce à quoi nous pensons à un effet sur notre corps et que cet effet peut nous pousser à son tour à penser à ce qui nous a mis dans cet état.

Je t’explique tout ça.


DONC MA TÊTE PEUT ME FAIRE MAL PARTOUT ?


Avant d’arriver à la douleur, il existe de nombreux liens entre la tête et le corps : tension musculaire, sensation de gène pouvant aller jusqu’à la douleur, modifications hormonales,…

Depuis des décennies des psychologues étudient ce que l’on appelle la psychosomatique (lien du psychologique sur du corps). De nombreuses études montrent qu’il existe un lien entre leur état psychologique des gens et leur capacité à développer des réactions physiques.

Dans ces situations où tu sens une gène ou une douleur tu peux te tourner vers la médecine pour diminuer la douleur mais la cause restera présente et les effets ne seront que temporaires.


ET MON CORPS PEUT INFLUENCER MA TÊTE ?


Je pense qu’on a tous déjà fait l’expérience d’une douleur qui nous a rappelé un état passé et nous a replongé dans des souvenirs et un état d’esprit du passé.

Il y a des exemples frappant chez les sportifs : lorsqu’une blessure au genou détruit les efforts et les objectifs d’une saison, l’esprit est dans un état assez bas (démotivation, dépression, perte de confiance en soit). Et bien durant les années qui vont suivre, il est possible que la moindre sensation de gène ou de douleur de ce genou replonge notre athlète dans un état se rapprochant de celui du moment de la blessure et ce, même s’il ne pratique plus. L’effet se fera alors sentir sur son activité ou son environnement actuel.

Cette exemple est transposable à tout le monde même sans pratique sportive, on peut avoir ce type de réaction avec des expériences passés dans le travail ou dans notre vie personnelle.


C’EST A DOUBLE SENS EN FAIT ?


En fait oui et de façon assez permanente. Ce qu’il est important de voir c’est que les pensées vont pouvoir changer assez facilement alors que le corps lui, mets du temps à passer d’un état à un autre.

Votre esprit ira facilement vers une autre pensée et d’autres préoccupations mais le corps va conserver les tensions et les sensations de façon plus durable.

On se retrouve donc souvent dans ce cas de figure :

Nous avons une pensée qui nous met dans un état physique, la pensée s’atténue mais le corps conserve la tension ou la sensation, et cet état physique rappelle la pensée négative à laquelle il est relié. Et on recommence… La tête et le corps s’entretiennent.

L’exemple le plus frappant est celui de l’endormissement (je sens que ça va te rappeler des choses) :

Lorsque nous sommes dans notre lit, il arrive que notre tête mouline sans nous laisser tranquille. Souvent la tête a besoin de penser et comme elle est futée elle va prendre des sujets qui vont lui demander beaucoup de réflexion et longtemps : des éléments du passé que l’on ne peut pas changer ou du futur dont on a pas les tenants et les aboutissants et pour lesquels nous allons émettre tous les scénariis possibles (sauf celui qui arrivera vraiment le plus souvent).

Cette réflexion pied au plancher entraine des réactions physiques qui peuvent être variées : accelération du rythme cardiaque, augmentation de la température corporelle, impatience dans les jambes ou les bras, sensations digestives…

Une fois que votre esprits réussira à divaguer entre les sujets et passer à quelque chose de plus léger qui pourrait vous permettre de dormir, votre corps sera toujours remplis de ses sensations et il continuera à en informer votre cerveau qui les assimilera aux pensées qui les ont créées et nous voici de retour avec nos mauvaises pensées qui vont raviver les sensations physiques…

C’est cette impression que tous les sujets auxquels nous pouvons penser, même les plus agréables, ramènent toujours aux problèmes de bases.


TU AS BIEN UNE ASTUCE POUR CASSER LE LIEN ?


Alors, le casser peut être pas, il faudrait régler la problématique de base et il faut confier ce travail à des spécialistes spécialistes : psychologue ou psychiatre si le problème vient du passé et un coach si c’est un soucie présent ou futur. Tu peux, en revanche, l’atténuer et mieux le gérer. Le tout est de travailler sur le bon lien.

Si nous reprenons la situation du sommeil qui est difficile, le lien à travailler sera celui de la tête sur le corps pour éviter le retour dans l’autre sens :

Lorsqu’une pensée qui empêche de dormir s’installe, elle va entrainer des tensions, celles qui vous poussent à vous tourner dans le lit, avoir envie de vous lever… C’est à ce moment là qu’il faut prendre conscience que ce qui vous demande de bouger ce n’est pas la pensée en elle même mais ce qu’elle entraine en vous : le besoin de bouger vient tenter de libérer une gène ou une douleur du corps, elle peut être fine mais suffisante pour créer le besoin de bouger. Parfois, ces tensions poussent simplement à fixer le plafond sans bouger, mais elles sont là.

En cherchant les zone qui sont tendues ou gênantes dans votre corps vous allez pouvoir trouver ce qui peut vous aider à dormir.

Une solution pourrait être de se dire que l’one doit penser à autre chose pour limiter les effets de la pensée mais il est très dur d’arrêter de penser à quelque choses quand c’est cette chose qui nous pousse à ne plus y penser : en clair c’est comme si je te demandais de ne plus penser à la couleur bleue maintenant. Pour ne plus y penser il faut « soit dire ne plus penser au bleu » ou « penser à autre chose que du bleu » ou « penser à une autre couleur » mais là le mot couleur va être associé au bleu et « penser à une balade en foret » sous entend que rien ne doit être bleu dans votre pensée de peur de revenir sur l’interdiction que je viens d’énoncer. Et même lorsque tu parviens à créer une scène sans bleu, un objet normalement d’une autre couleur apparaitra bleu, ou une couleur attirera ton attention et tu repenseras à « couleur » et le lien avec le bleu ne se fera pas trop attendre.

Donc nous allons avoir besoin d’une autre façon de faire : réussir à t’apaiser tout en pensant à ce qui t’empêche de dormir.

La respiration est une bonne façon de faire, laisser l’esprit aller et respirer calmement sans chercher à orienter la penser et tu vas limiter l’influence de ta tête sur ton corps.

La respiration aura pour but de chercher à détendre les zones de tension. J’utilise par exemple une technique qui consiste à trouver la tension (souvent dans ma jambe gauche) et à chercher à la rendre la plus molle possible à chaque expiration. Il existe aussi une technique qu’utilise moins souvent mais qui consiste à visualiser la zone douloureuse et la faire s’enfoncer dans le lit jusqu’à disparaitre.

Une fois la tension apaisée, tu vas empêcher le lien corps-tête d’entretenir la pensée négative. La première fois c’est un peu long mais avec de l’entrainement on finit par trouver un apaisement physique même lorsqu’on pense à quelque chose qui devrait nous rendre malade ou nous énerver.

Il faut donc trouver ton moyen de te calmer, la respiration fonctionne bien avec un peu d’entraînement, des exercices de sophrologie aussi, la lecture peut aussi avoir un bon effet pour commencer avant de respirer et de se détendre.

Une fois que tu maitriseras cette technique tu pourras dormir en pensant à n’importe quoi.

Cette technique que j’ai décrite pour le sommeil fonctionne également pour la journée pour vous concentrer au travail ou rester plus paisible dans vos moments libres.

Petite astuce supplémentaire : cette technique fonctionne aussi pour les pensées positives qui nous rendent impatient ou trop excités à des moments où il est préférable que nous soyons calmes.


CONCLUSION


Il existe dans notre corps des liens entre la tête et l’esprit qui sont à double sens. Ces liens sont parfois la source de tension et de fatigue à long terme car ils nous empêchent de trouver le sommeil ou de nous concentrer.

L’esprit à ses thérapeutes lorsqu’il s’agit de problématiques passées comme les psychologues et les psychiatre, et quand il s’agit de problématiques présentes ou futures avec les coachs de vie.

Nous avons des techniques pour nous aider à surmonter tout cela le temps que les aides ou thérapies fassent effet. Je t’ai présenté, ici, un moyen modéré du le lien entre la tête et le corps et qui permet d’éviter de mettre en place la spirale qui va entretenir par la suite le lien entre le corps et l’esprit sans fin.

J’espère que cette technique te sera utile pour améliorer tes journées et tes nuits.

N’hésites pas à partager tes expériences dans les commentaires ou via les messageries des réseaux sociaux sur lesquels vous pouvez me suivre, voici les liens : Facebook, Instagram, Twitter et Linkedin.

Merci d’avoir pris le temps de lire.

Prenez soin de vous et des autres.

Romain


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