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Apprentissage - Parler du sujet, puis faire des analogies

  • Photo du rédacteur: Romain Larue
    Romain Larue
  • 3 juin
  • 2 min de lecture

Dans l’enseignement, il y a différentes façons de présenter les nouvelles connaissances. Certains les rendent abstraites pour créer des liens avec des éléments extérieurs déjà présents dans les cultures globales des apprenants. D’autres, comme Richard Feynman, partent du principe qu’une information dans un domaine doit être reliée à celles qui sont déjà présentes dans ce même domaine chez l’apprenant, même si elles sont basiques.


Le bon compromis se trouve entre les deux : il faut partir de bases connues et propres au sujet pour expliquer une nouvelle notion. Cela permet de la poser sur des bases spécifiques. Dans la première phase de compréhension, c’est primordiale. Cela permet de placer la connaissance au centre de son utilité. Surtout quand elle doit servir de base à la suite de l’apprentissage. Faire des liens entre les données qui viennent du même sujet est une force pour comprendre au mieux un sujet dans sa globalité. Partir d’une situation ou d’un point de connaissance précédant est donc un moyen de reprendre le fil d’une discussion qui sera plus fluide parce qu’en lien avec ce qui est déjà présent.


Et c’est après cette étape que nous allons pouvoir passer aux analogies qui sortent du cadre de la matière enseignée. C’est à partir de connaissances bien acquises que nous allons pouvoir élargir le sujet sans faire d’erreur dans le transfert de la compréhension. Nous allons pouvoir créer plus de détails et de différences dans les analogies pour éviter de les croire trop similaires et limiter notre compréhension du sujet, voire même créer de fausses croyances. Ce n’est pas pour autant que nous devons nous passer de cette étape. Elle est nécessaire à l’encrage de notions nouvelles dans la masse de notre connaissance. Les analogies créent des liens vers les connaissances qui viennent de différentes sources. Elles permettent de retrouver une information en partant de différents points et donc de la trouver dans plus de situations.


Commencer par des liens internes au sujet permet de corriger les “j’avais compris que...” et d’éviter les “j’étais persuader que” qui sont beaucoup plus difficiles à détricoter dans notre pensée.




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